Catégorie : Introduction

La Science Esotérique n’est pas une science ou une philosophie théorique facultative qu’on peut lire, étudier et laisser tomber.  C’est un mode de vie qui permet à l’homme de se sensibiliser, de se développer ou de découvrir les dimensions mentales et d’enrichir son intelligence.

L’application pratique de ce savoir va servir l’homme à s’ouvrir sur tout ce qui est nouveau ainsi qu’à développer sa conscience, c’est-à-dire apprendre à analyser, à distinguer et à déduire. Cette manière d’appréhender la vie va permettre à l’homme de développer ses facultés latentes et de s’organiser afin de mieux profiter du temps. Tout cela, lui permettra de trouver les solutions appropriées et d’analyser d’une façon objective les problèmes de la vie quotidienne… L’être humain qui adopte la voie ésotérique découvrira tous ses bienfaits dans la vie pratique, en plus des réalisations qu’il pourra acquérir tout en comprenant et pratiquant l’approche ésotérique.

«La plus importante des  sciences est celle qui peut être pratiquée au quotidien et qui par son application aidera l’homme à évoluer. Les Sciences ou philosophies qui se basent uniquement sur des théories et n’aident pas l’homme  à évoluer sont inutiles. »

Cet ancien proverbe résume bien la méthode ésotérique fondée sur l’application pratique de principes et d’un savoir qui mène l’homme à son développement et son éveil. Bien que la méthode ésotérique soit basée sur des lois et des principes fondamentaux, elle reste une science flexible et non restreinte ou étroitement définie. Cela permet à l’individu de décider la méthode qu’il veut suivre. La seule condition requise est de respecter les principes de bases et les lois du chemin ésotérique : Amour, Conscience et Application.

Si nous devons analyser ces trois principes, on découvrira qu’ils intègrent tous les éléments d’une vie humaine. Grâce à l’application de ces trois principes, l’homme peut s’épanouir et développer sa conscience, car la méthode ésotérique est une méthode pratique et applicable, c’est une façon d’être complète en elle-même.

A mi-parcours du XXe siècle, les grands maîtres de sagesse de la « Fraternité Blanche Mondiale » ont décidé qu’il était temps de répandre ouvertement la Science Esotérique, avec l’aide des individus qui ont été consacrés à cette tâche sacrée. Les enseignants ou les disciples qui veulent introduire la science ésotérique aux autres, doivent avoir personnellement marché le long de ce chemin intérieur de conscience et de développement, avant d’étendre leurs connaissances et le fruit de leur expérience aux autres. Il était interdit de donner ou d’acquérir seulement la connaissance théorique. La Science Esotérique dépend entièrement de l’application pratique et des expériences personnelles acquises le long de ce chemin de connaissance de soi qui n’est autre que le destin des Hommes!

La décision des Maîtres a été réalisée avec le début de la seconde moitié du XXe siècle. Livres, brochures et articles devaient être vus en grand nombre, apportant au grand jour la Science Esotérique pure qui avait, jusqu’alors, été cachée au public.

Ainsi, la Science Esotérique commençait à voir la lumière non seulement dans les sources antiques sacrées (manuscrits), mais aussi dans les expériences et les vies des grands Maîtres de la Connaissance et dans l’expérience de tous ceux qui marchaient sur ​​la même voie sacrée.

La Science Esotérique s’est répandue tout d’abord dans l’Extrême-Orient, où tous les manuscrits sacrés avaient été conservés par les successeurs des grands sages. Dans cette zone, la « Fraternité Blanche Mondiale » a été fondée comme la première confrérie de la Terre. Quiconque recherche à acquérir les connaissances de l’homme dans toutes ses branches a dû progresser dans la connaissance, l’expérience et l’auto-développement, jusqu’à ce qu’il finisse là-dedans, dans l’Extrême-Orient. Après avoir étudié et avoir été  initié  dans « l’Université Mère » mentionnée ci-dessus, il aurait à suivre les traces de ses Maîtres, et il serait de son devoir d’aller dans le monde pour éclairer ses semblables et les guider sur le chemin de Vérité, le Chemin qui comprend la matière et le spirituel, et dont le but est de permettre à chaque homme de se connaître soi même et de connaître tout ce qui l’entoure.

De cette manière, la Science Esotérique a commencé à se répandre au-delà des frontières de l’Extrême-Orient, dans le bon vieux temps. Pourtant, partout où elle s’est propagée, elle est restée secrète et inaccessible, sauf pour les vrais disciples dont le but était la perfection humaine et le retour vers le Créateur. Ceci pourrait être réalisé uniquement en conformité avec le Plan Divin qui avait déterminé le chemin de retour.

En raison des conditions politiques qui prévalaient alors, la Science Esotérique a été répandue dans toutes les régions du monde sous des formes déguisées. Au Moyen-Orient, elle est apparue sous la forme d’enseignements spirituels et divins (religions). Au Proche-Orient, à travers la physionomie, la télépathie et les mystérieux pouvoirs mentaux. En Grèce, en tant que philosophie, numérologie et architecture. Dans l’Egypte ancienne, à travers le secret de l’immortalité, les mystères de la construction des édifices et à travers la « magie » ou le contrôle des forces naturelles. En Mésopotamie, à travers l’astronomie, l’astrologie et les mystères de l’espace. Dans certains pays européens, la Science Esotérique est apparue à travers la psychologie et la sémantique. Elle est également apparue dans le continent américain à travers le contrôle des éléments naturels et des animaux. Toutes ces branches de la connaissance étaient des masques derrière lesquels était caché le vrai visage de la vaste connaissance ésotérique scientifique… que l’homme s’en rende  compte ou non!

Néanmoins, la véritable science de l’intérieur de l’homme n’a pas été prise en dehors de son domicile d’origine, que dans le secret absolu, et n’est jamais revenue sur la place publique, qu’ à l’aube du XXe siècle.

Il fut un temps très ancien où la Science Esotérique,  la science du Soi, était la seule préoccupation des hommes,  ces derniers aspirant quasi-uniquement à la connaissance de soi. L’Homme a  sciemment voulu se connaître lui-même depuis qu’il s’est rendu compte de sa complexité interne; en revanche l’intensité de ce sentiment croît ou s’émousse au gré de la culture et de la civilisation propre à une époque donnée. Toutefois, cette ardente aspiration  n’a jamais abandonné l’Homme. Dans ce passé lointain, l’Homme était intuitivement conscient qu’à travers la connaissance de soi il pouvait accéder à la connaissance de la nature et de l’univers, et éventuellement même de son créateur. Cependant, l’Homme à abandonné le chemin du développement interne de soi et s’est égaré  pour de multiples raisons en se cramponnant notamment au monde matériel…  il a raté l’opportunité d’acquérir la connaissance de soi – la plus vaste et la plus noble connaissance – qui relie la connaissance de la substance physique à la connaissance spirituelle.

Après avoir renoncé à la voie juste et réalisant son incapacité d’acquérir la connaissance de soi, l’Homme entama la quête de la connaissance hors de soi. Il se mit à chercher la connaissance au moyen de ses sens. Il se tourna vers l’étude de la nature et de la substance des astres, des planètes et de l’espace. C’est alors qu’il dévia  du bon chemin qui aurait pu le mener à l’objectif de son existence. Le plaisir et le désir matériel et physique n’ont servi qu’à emprisonner l’esprit de l’Homme et le tenir à distance des recoins les plus profonds de son être.

Bien que l’Homme se soit  imprégné dans la connaissance physique, il a toujours ressenti la nécessité et l’importance de se connaître lui-même et de plonger dans les recoins secrets de son être. Il a toujours  reconnu que toute autre science ne pourrait les sonder et qu’effectivement tout pivote autour de lui. Mais l’Homme était dans l’impossibilité de se concevoir lui-même. Il fut préoccupé par la connaissance de la Matière et sa composition, et devint envoûté par son apparence et  céda à ses tentations, persuadé tout le long du chemin de son exclusivité et de l’authenticité de sa connaissance [de la Matière].